Randan (Puy-de-Dôme)

Randan, façade d’une maison de bourg. Randan, façade d’une maison de bourg. © Roger Choplain, Roland Maston, Région Auvergne - Inventaire général du Patrimoine culturel, ADAGP

Titre : Randan (Puy-de-Dôme)
Cadre de l’enquête : Enquête topographique
Aire d’étude : Canton de Randan
Nature des données : Dossiers « architecture » et « objets mobiliers »
Date de fin : 2005


Au contact de la Basse Auvergne et du Bourbonnais, se cache un pays qui se dérobe au voyageur pressé. Pourtant, le canton saura dévoiler ses richesses à qui s’y arrêtera. Car la forêt qui protège Randan abrite bien des trésors, comme le montre cette étude qui nous convie à un parcours insolite.
Sont ainsi présentées les petites églises romanes de Jussat et Saint-Denis-Combarnazat, et les nombreuses fermes du XIXe siècle bâties en pisé de Saint-Clément-de-Régnat à Mons ou de Saint-André-le-Coq à Saint-Sylvestre-Pragoulin en passant par Beaumont-lès-Randan. De ce patrimoine rural se détachent encore les pigeonniers en pan de bois, tel celui de Villeneuve-les-Cerfs que la recherche récente date désormais du XVe siècle. Dans le bourg de Randan, où la brique concurrence le pisé, plusieurs édifices évoquent Madame Adélaïde qui, en plus du célèbre domaine aménagé sur le plateau, prodigua largement ses dons en commanditant routes, ponts, écoles ou usine, tant à Randan qu’à Bas-et-Lezat ou Saint-Priest-Bramefant.

Cette étude dévoile également des objets rarement montrés au public comme les chasubles d’Ancien Régime, les papiers peints d’époque Restauration, les claquoirs et hochets liturgiques ou encore les cloches antérieures à la Révolution.