Blesle (Haute-Loire)

Titre : Blesle (Haute-Loire)
Cadre de l’enquête : Enquête topographique
Aire d’étude : Canton de Blesle
Nature des données : Dossiers « architecture » et « objets mobiliers »
Date de fin : 2001

Aux confins orientaux des plateaux du Cézallier, l’Alagnon et ses affluents coulent au fond de profondes vallées. Les dix communes du canton de Blesle sont situées dans ce bassin, et les hommes ont su y domestiquer tous les types de terroirs, les plateaux pour un système agro-pastoral, les coteaux pour les terrasses de culture, et les fonds de vallée pour les prés et les vergers.
L’architecture rurale, où se croisent les influences du Cézallier et des Limagnes, est riche et diversifiée. Les petites fermes et les maisons de vignerons ou de maraîchers y dominent, complétées depuis le siècle dernier par quelques grandes fermes destinées à l’élevage. Les nombreuses dépendances témoignent de la diversité des activités pratiquées : granges-étables, bergeries, loges à porcs, pigeonniers, cabanes de jardin. La variété des matériaux employés, gneiss, basalte, brique, bois, lauze, ardoise et tuile, donne un visage coloré aux villages et hameaux.
Habitée dès l’époque romaine, cette région connut au Moyen Age une multitude de seigneuries et de châtellenies, dont de nombreux vestiges, notamment les ruines du château de Léotoing, témoignent encore. Au cœur du canton, Blesle est un bourg au passé riche, construit autour de l’abbaye de bénédictines et du château des ducs de Mercoeur. Maisons à pan de bois du XVIe au XVIIIe siècle, tours d’escaliers de la Renaissance y côtoient quelques pièces exceptionnelles comme le Christ roman de Saint-Etienne-sur-Blesle ou la Vierge en majesté dite Notre-Dame du Cheylat.

Enfin, une collection de coiffes régionales illustre un aspect de la vie sociale d’autrefois.