Expositions virtuelles

Notre Dame d’ Orcival

Lieu de dévotion à la Vierge depuis plus de mille ans, Orcival est un village du massif des Monts Dore, à une trentaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. Sa basilique Notre-Dame appartient à la prestigieuse famille des églises romanes majeures d'Auvergne. Edifiée dans la première moitié du XIIe siècle, l'église doit sa remarquable sobriété et la limpidité de ses volumes à des techniques de construction éprouvées, puisant leur principale inspiration dans la cathédrale de Clermont de l'an Mil. Cette architecture de lave et de lauze a été reconnue dès 1840, et inscrite sur la première liste des Monuments Historiques. L'église possède un bel ensemble de chapiteaux, dont les références au corinthien antique sont sensibles, vraisemblablement en raison de la proximité de deux sites gallo-romains d'importance, le temple de Mercure au sommet du Puy-de-Dôme et les thermes du Mont-Dore. De la copie respectueuse à l'affranchissement le plus "roman", le travail des sculpteurs y est remarquable par toutes les variations apportées au modèle imité. Une Vierge romane en majesté fait l'objet d'une grande vénération : cette oeuvre hiératique en bois de noyer recouverte de vermeil et d'argent symbolise, plus que la maternité, l'idée théologique médiévale du "Trône de la Sagesse". Le jour de l'Ascension, la statue, parée et couronnée, est portée en procession perpétuant ainsi chaque année la tradition pèlerine du moyen âge.
Site d' Orcival


Thermalisme et villégiature, La Bourboule.

La commune de La Bourboule naît en 1875 du partage de celle de Murat-le-Quaire. Très vite, le hameau se développe autour des sources thermales. Grâce aux propriétés bénéfiques de ces eaux, il devient une ville aussi réputée que la station du Mont-Dore.
L’urbanisation est tournée à ses débuts vers les équipements liés aux soins et au logement des curistes. De nouveaux thermes, dus à l’architecte Agis-Léon Ledru, s’imposent à partir de 1877 pour les soins de 1ère classe. Plusieurs grands hôtels voient le jour. Bientôt apparaissent aussi les aménagements agrémentant toute villégiature: casinos, parc, hippodrome, villas…, ainsi que des lieux de culte catholique et protestant. La ville est électrifiée dès 1896 et le chemin de fer arrive en 1898.
Au milieu du XXe siècle, la station évolue avec le thermalisme et devient plus familiale. Elle s’oriente vers les cures pour enfants. Aujourd’hui, les activités liées au tourisme “vert” sont également favorisées.
Site de la Bourboule


Le Mont-Dore, une ville d'eaux en Auvergne

Les eaux chaudes du Mont-Dore, ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand, sont connues depuis l'Antiquité pour leurs propriétés curatives. Elles ont favorisé la construction d'un important ensemble thermal gallo-romain, déjà tombé en désuétude à l'époque médiévale. Jusqu'au XVIIIe siècle, le village alors appelé "Bains", reste peu accessible pour le voyageur attiré par la réputation de ses sources. Les initiatives de l'intendant de Chazerat, à la fin du XVIIIe siècle, puis au XIXe siècle les travaux de l'architecte Ledru, de l'ingénieur Cournon, et du médecin-inspecteur Michel Bertrand, vont métamorphoser le lieu qui devient en moins de cent ans une station thermale internationale, et reçoit George Sand, Balzac ou encore Marcel Proust... L'établissement édifié à partir de 1817, et dont l'agrandissement par Emile Camut vers 1889 prouve le succès, forme ainsi le coeur de la nouvelle ville du Mont-Dore. Hôtels, palace, casino naissent alors, ainsi que des immeubles, des villas et de nouveaux édifices publics, dont la gare, qui met un point final à l'urbanisation en 1898. Soucieuse de tirer parti de son implantation au pied du Sancy, la ville développe aussi les sports d'hiver dès le début du XXe siècle.
Site du Mont-Dore